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DCG – DSCG : nos conseils pour bien utiliser vos annales !

Céline mansencal

Les sujets et corrigés de DCG et DSCG sont indispensables à la réussite des étudiants. Ils permettent de « comprendre l’esprit et le sens de l’épreuve » comme le précise Céline Mansencal, enseignant à l’ENOES.

Les corrigés dans une version à jour sont cependant très difficiles à trouver. C’est pour cette raison qu’il est indispensable de « conserver un esprit critique » face à des corrigés obsolètes, « trop ou pas assez développés par rapport aux attendus de l’examen ». En cas de doute, il ne faut pas hésiter à se référer à ses cours, manuels, et à poser des questions à ses enseignants.

Une vérification sur internet passera obligatoirement par des sites fiables, parfois appelés « sites institutionnels ». Ce sont tous les sites qui se terminent par « .gouv.fr » notamment. L’exemple le plus connu est sans doute le site légifrance en droit.

Nous remercions Mme Mansencal pour la réponse à nos questions ainsi que ses collègues et amis pour leur relecture avisée.

Pourquoi travailler avec les annales d’examens en DCG ou DSCG ?

Le principal intérêt des annales d’examens est de permettre à l’étudiant de se familiariser avec le format de l’épreuve. Questions de cours, documents à analyser ou questions de réflexion nécessitent « des réponses adaptées en fonction du type de questions ou d’exercices » précise Céline Mansencal.

Il faut « regarder, lire et repérer les verbes dans les questions pour apprendre à délimiter le périmètre des réponses à apporter ». Identifier, déterminer ou encore analyser ne sont pas synonymes.

L’étudiant appréciera avec profit « la variété et la précision des questions posées aux candidats, les points du programme concernés ». Certaines questions portent sur les évolutions juridiques les plus récentes.

Il s’agit avant tout de « cerner les attentes de concepteurs de sujets et des membres du jury dont il faudra aussi lire le rapport » et de voir l’évolution des exigences du DCG et DSCG.

Depuis 2008, certains sujets de l’UE 3 du DSCG se sont « allongés » avec une part plus importante laissée au contrôle de gestion. En droit, des questions commencent désormais par la phrase « Quels conseils pourriez-vous donner à… ».

Enfin, il faut garder à l’esprit que certaines questions et points incontournables du programme reviennent souvent alors que d’autres points n’ont jamais été traités dans les sujets. On peut citer ici « les SA, SARL ou SAS en droit, l’analyse stratégique ou les décisions stratégiques en management » estime Céline Mansencal.

Tous ces éléments permettent à l’étudiant qui traite les sujets, « de développer des réflexes d’analyse des questions et de méthode ». Son esprit devient « plus souple, plus réactif », ce qui lui permet de gagner du temps le jour de l’examen.

Comment utiliser les annales en DCG ou DSCG et à quel moment ?

La réponse à cette question dépend la période de préparation choisie par l’étudiant.

En cours d’année, « les questions, en principe indépendantes les unes des autres, se traitent en fonction de ce que l’étudiant a déjà vu ou appris ». Pour être efficace, une telle préparation nécessite « d’avoir accès à un corrigé pour apprécier la maîtrise totale ou partielle de la question posée » nous dit Céline Mansencal.

L’objectif de l’étudiant doit être de mesurer l’écart entre les attendus de l’épreuve et les capacités de l’étudiant à cette date.

« Traiter les questions en regardant le corrigé permet d’identifier les erreurs et oublis et d’en déterminer la cause ». Manque de connaissances, mauvaise compréhension de la question, mauvaise délimitation du sujet ou confusion des connaissances sont autant d’explications possibles.

À l’étudiant de tout mettre en oeuvre pour s’améliorer !

Nous conseillons à chaque étudiant de regarder les sujets d’annales après chaque chapitre traité seul ou en cours, de « repérer les questions qui ont trait au chapitre dans les annales, de bien apprendre son cours puis de traiter les questions ainsi repérées ».

En fin d’année, le but est d’abord de se mettre en situation d’examen. Les sujets devront être traités dans leur intégralité, en une seule fois.

À ce stade, il s’agira de choisir les sujets du plus récent au plus ancien. « Les sujets les plus récents sont plus représentatifs de ce qui sera demandé à l’examen ».

Parce que le fait de « traiter le sujet dans le délai de l’épreuve permet de mesurer son degré de préparation en termes de contenu et de contrainte de temps » conclut Céline Mansencal.

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